Sunday, June 11, 2006

Le Gaya - Paris VII

Certains chefs comme Alain Senderens se recentrent sur leur cuisine, préfèrent raccrocher les étoiles et se consacrer aux assiettes pendant que d'autres, tel Pierre Gagnaire, jouent la diversité et multiplient les annexes. Cela n'est sûrement pas une remarque à généraliser mais là, grosse déception !

L'enchainement du Senderens et du Gaya a été une mauvaise idée car la chute a été d'autant plus rude que la première maison excelle en tout ! Quand au Gaya, je ne vois qu'un seul commentaire : mieux vaut passer son chemin.

Cuisine et Confidence - Ier

Flo & Flo tiennent à merveille cet enseigne de la place du marché Saint Honoré qui déborde d'habitués. Tous les plats sont d'une parfaite fraîcheur et il est difficile de choisir une assiette tellement leurs noms et leur composition fait envie ! Un gros petit coup de coeur quand même pour Nuit d'été d'Italie, l'incontournable tartare et l'assiette de samon dont j'oublie le nom à l'instant où il faut le coucher sur le papier mais que j'ai pourtant mangé le plus souvent !

C'est un vrai régal tous les jours de la semaine, en intérieur ou en extérieur.

Merci pour tout, merci pour le Rebond 2J et à très vite !

On vous embrasse

Le Senderens, Paris VIII

Nous sommes allés au Senderens une fois les trois étoiles raccrochées et les prix largement revus à la baisse. La qualité elle n'a pas bougée, et finalement, après la sortie du guide Michelin 2006, deux étoiles restent bien accrochées au plastron d'Alain Senderens.
Le cadre mélange la modernité à la tradition avec des tables grises qui cotoient les boiseries d'époque. L'étage est également très agréable, avec les plaques de verres dans lesquelles sont présents des dessins collées au plafond. Nous avons d'ailleurs pris l'apéritif au Passage, le bar de la maison.

Apéritif : une verre de champagne Demoiselle Vranken pour elle, un verre de Faugère Jadis 2002 de Léon Barral, vin que j'adore tant et qui m'accompagnera jusqu'à la fin du repas. Quand à Julie, elle continuera son repas sur un Viognier 2004 du domaine de la Royère.

La suite se passe au rez de Chaussée, où tout ne fait finalement que commencer.

Homard et mangue au basilic pour l'un, Lotte et moules d'Espagne au curry vert pour l'autre en guise d'entrée ;
Dos de saumon d'Ecosse servi tiède, rubans de concombre pour elle et Volaille de Challans pattes noires risotto crémeux aux truffes pour lui en plat principal ;
Une fourme d'Ambert, pour moi, seul à affronter le fromage ;
Un coulant de Samana pour ma moitié, qu'elle finit pendant que je prends un décaféiné

Addition de 220 €, avec un peu d'eau mais pas trop. A faire, à refaire. On ne peut pas oublier et il me paraît impossible de ne pas vouloir y revenir.